Découvrez les portraits des lauréats du concours « Talents d’Entreprises » du Pays de Fontainebleau

Guillaume Cardin, Blow Cycles – Lauréat dans la catégorie “Tourisme durable”
Guillaume Cardin a débuté l’aventure Blow Cycles en 2019, après avoir constaté qu’il n’y avait pas d’offre locative de vélos à assistance électrique adaptés aux chemins sablonneux de la forêt de Fontainebleau.
Sa grande motivation, et le point de départ de Blow Cycles, est alors de mettre à disposition une forme de tourisme plus responsable pour accéder à la forêt de Fontainebleau sur de plus grandes distances que les sentiers pédestres.
Il souhaite proposer une activité qui s’adresse autant aux touristes qui viennent depuis Paris par la gare de Lyon, qu’aux habitants du Pays de Fontainebleau qui souhaitent profiter de la forêt d’une manière nouvelle.
Le choix de privilégier les vélos à assistance électrique permet au plus grand nombre d’aller en forêt sans se fatiguer et également de faire de plus grandes distances. Que ce soit les séniors ou les plus jeunes. L’objectif est d’oublier la voiture pour faire du tourisme forestier, de se faire plaisir et faire du sport en réduisant son bilan carbone.
Blow Cycles s’adresse au plus grand nombre, à partir d’un mètre 40.
L’idée c’est aussi de pouvoir découvrir la forêt de Fontainebleau à vélo par une activité ludique et originale en extérieur, à proposer aux amis ou à la famille le week-end ou durant les vacances.
Blow Cycles a ouvert ses portes en juin 2022 dans l’ancien guichet « Grandes Lignes » de la Gare de Fontainebleau-Avon.
Guillaume fournit gratuitement une carte créée par ses soins, validée par l’ONF, incluant les points d’intérêts de la forêt ainsi que les sentiers les plus adaptés pour s’y rendre pour « partir à la découverte des pépites touristiques du territoire et faire des visites ».
Il peut compléter l’offre, lors de la réservation des vélos, avec un programme adapté aux envies et selon les participants.
Guillaume aime son territoire, ça se sent et il partage cette passion !
www.blowcycles.com
Découvrez la capsule vidéo de Blow Cycles ICI

Gloria Cameroni, Le Bio en Vrac – Lauréate dans la catégorie “Agriculture et alimentation”
L’épicerie Le Bio en Vrac va bientôt fêter ses 3 ans. Travaillant auparavant dans la mode, Gloria Cameroni a monté cette épicerie seule, faisant une grosse rupture entre sa vie professionnelle d’avant et l’environnement dans lequel elle évolue aujourd’hui.
L’idée de départ était d’encourager l’agriculture biologique et les produits de saison.
Après avoir écarté l’idée d’ouvrir une franchise bio, Gloria a décroché son téléphone et contacté Gilles Matignon, artisan meunier, grâce à qui elle a pu constituer un réseau de producteurs. En ouvrant ses portes en février 2020, un mois avant le confinement, l’épicerie a su s’adapter rapidement au contexte, démontrant notamment la force du local et l’importance de la solidarité avec ses fournisseurs.
L’épicerie propose uniquement des produit bio, locaux et sans emballage et fonctionne avec ces 3 paramètres. Résultat : près de 90% des produits sont proposés en vrac. Les emballages sont réduits au maximum, les contenants et la consigne encouragés. La taille de la boutique est optimisée et les articles concentrés à un confortable essentiel, pour un impact carbone minimisé.
La réflexion opérée sur le choix des produits permet l’offre d’une plus large gamme dans une petite surface, sans pousser à la consommation.
Depuis plus d’un an et demi, elle a pu embaucher une salariée à mi-temps dont les heures augmentent au fur et à mesure et cette création d’emploi est pour elle une grande fierté.
Le Bio en Vrac travaille à l’idée d’un drive pour s’adapter à sa clientèle et élargir son offre. Atteindre cet objectif en proposant des commandes permettrait d’embaucher une 3^e personne et d’ouvrir sur de plus grandes amplitudes horaires. Gloria continue et coud son rêve petit à petit, comme elle a construit l’épicerie.
www.lebioenvrac.frDécouvrez la capsule vidéo du Bio en Vrac ICI

Murat Dogan, Les Couleurs du Numérique – Lauréat dans la catégorie “Innovation”
Lancé en 2015, Les Couleurs du Numérique a d’abord travaillé dans le domaine de l’aéronautique, pour des grands comptes comme Safran ou Airbus, notamment pour détecter les microfissures sur les tôles d’avions.
Ingénieur de formation, Murat Dogan a créé son entreprise afin de mettre à profit l’intelligence artificielle, les data sciences, les systèmes embarqués et le développement logiciel pour répondre à des problématiques du quotidien.
L’expertise des Couleurs du Numérique est depuis le début la vision par ordinateur. Depuis fin 2017, le modèle de départ a évolué et l’entreprise est devenue éditrice de logiciel pour développer la solution innovante « kesk » : une solution logicielle intelligente de régulation du trafic routier.
L’innovation de cet outil, et ce qui le distingue de ses concurrents, vient de la partie « vision ». Il n’utilise plus des capteurs au sol, mais s’appuie sur la détection, l’analyse et l’action. La vision par ordinateur permet de détecter au loin les véhicules qui sont en approche et de les identifier (bus, camion ou piéton) pour améliorer significativement la régulation du trafic routier en fonction de la réalité du terrain. Les feux de signalisation s’adaptent alors à la densité du trafic selon les heures.
« Kesk » peut aussi donner la priorité aux mobilités douces, piétons ou cyclistes.
Le but de cette solution est d’accompagner la collectivité pour qu’elle puisse appliquer sa politique locale de mobilité et avoir une meilleure gestion de son trafic : décongestionner les zones de circulation denses, réduire la pollution, le stress et les risques d’accidents.
Aujourd’hui Les Couleurs du Numérique emploie 3 personnes à temps plein et projette plusieurs recrutements courant 2023 : ingénieurs, chercheurs, commerciaux et administratifs.
www.cngroup.frDécouvrez la capsule vidéo des Couleurs du Numérique ICI

Laurence Régnier, La Maison du Bien Vieillir – Lauréate dans la catégorie “Prix du public”
La Maison du Bien Vieillir a ouvert ses portes en 2021 à Fontainebleau. Laurence Régnier a muri ce projet durant 15 ans, notamment en accompagnant ses deux parents vieillissants.
La raison première de cette maison est le maintien de l’autonomie des seniors : leur permettre de rompre avec l’isolement, d’être stimulés pour qu’ils puissent retrouver des réflexes, de la prise d’initiative ou encore la mobilité qu’ils auraient perdu en s’isolant chez eux.
La maison se veut un lieu innovant et repose sur l’économie sociale. Un modèle unique en son genre.
La Maison du Bien Vieillir veut pouvoir permettre aux familles de trouver en un seul et même lieu une palette complète de prestations et de services qui permettent une prise en charge globale de la personne. Elle ne souhaitait pas que vieillir représente un tel coût financier qui retarde une prise de décision pour une personne âgée ou pour sa famille. L’idée c’était vraiment d’être accessible. Aujourd’hui, une personne est totalement prise en charge (repas, ateliers, accompagnement, logement et santé) pour moins de 1 000€ par mois.
L’objectif est d’associer le projet à l’économie sociale et solidaire en travaillant avec les compétences présentes sur le territoire. Laurence s’est donc tournée vers l’ensemble des ressources du Pays de Fontainebleau qui contribuent aujourd’hui à l’existence de la Maison du Bien Vieillir.
Fontainebleau est pour Laurence Regnier un choix de cœur puisqu’elle y a vécu. La ville présente tous les atouts d’un environnement riche et dynamique. La maison est située à idéale distance de la forêt, du centre-ville et des lieux de culture.
Une vingtaine d’intervenants de santé et dix professionnels de l’animation proposent environ 25 activités par semaine. Cela va de la kinésithérapeute à la psychomotricienne en passant par l’orthophoniste pour la santé. Aller du ludique vers le thérapeutique pour maintenir tous les facteurs indispensables à l’autonomie.

Les intervenants dans l’animation proposent de la danse, de l’art thérapie, de la musique, du chant, des arts décoratifs, etc. Ces activités sont directement liées au maintien à l’autonomie : elles travaillent l’équilibre, la coordination ou encore la mémoire. À cela s’ajoutent quatre gouvernantes qui se relaient jour et nuit pour accompagner et organiser la vie de la maison.
Un projet enthousiasmant qui pourrait bien voir se développer à terme d’autres maisons du genre sur le territoire.

Découvrez la capsule vidéo de la Maison du Bien Vieillir ICI
www.lamaisondubienvieillir.com/

Camille Relandeau, la Conserverie de la Forêt – Lauréate dans la catégorie “Économie sociale et solidaire”
Camille Relandeau et Amélie Assandon ont créé la Conserverie de la Forêt en 2021 avec un concept unique : produire des conserves avec des fruits et des légumes provenant de maraîchers locaux.
L’idée d’un atelier de transformation a germé lors d’une conversation au marché entre Camille et son maraîcher : de nombreux fruits et légumes récoltés sont perdus avant même d’avoir atteints le consommateur, notamment durant la période estivale.
À son démarrage, cette conserverie artisanale souhaitait aider les maraîchers à transformer leur surplus de production. En particulier en été lorsque les franciliens sont en vacances, pour éviter le gaspillage alimentaire entraîné par les pertes et pour permettre aux producteurs d’avoir des sources de revenus, notamment en hiver quand la production de fruits et légumes est moindre.
En parallèle, l’entreprise a aussi développé sa propre marque « Conserverie de la Forêt » et produit des sauces tomates, des soupes, des plats cuisinés, des pickles, des confitures, etc.
La production est distribuée essentiellement en circuit court : sur son site internet, mais aussi via des distributeurs locaux (petites épiceries vrac bio) et des plateformes là aussi en circuit court comme Locavor ou La Ruche qui dit Oui.
Entreprise sociale et solidaire, la Conserverie de la Forêt travaille avec la mission locale de Seine-et-Loing et accueille des jeunes en quête de professionnalisation. Quatre employés travaillent dans les cuisines de la conserverie, auxquels s’ajoutent Camille et Amélie, associées dans cette entreprise.
À terme, elles espèrent agrandir l’équipe et trouver des locaux à la mesure de la demande croissante, pour mieux répondre à la demande des maraîchers et à celle de ses clients, avec l’idée d’essayer de manger francilien tout au long de l’année.

Découvrez la capsule vidéo de la Conserverie de la Forêt ICI
www.conserveriedelaforet.com

Candido Ribeiro Reis, Candide Bronze d’Art – Lauréat dans la catégorie “Créativité”
Issu d’une famille d’orfèvres bronzier depuis trois générations, Candido Ribeiro Reis a grandi et évolué dans les ateliers de son grand-père et de son père. Deux piliers qui ont clairement joué des rôles fondateurs dans son parcours.
Candido, Diplômé de l’École Boulle et de l’École Duperré, décide de perpétuer le savoir-faire familial en ouvrant ses propres ateliers il y a 28 ans.
Il y a 2 ans, il a eu l’opportunité de reprendre une entreprise de fonderie de bronze et a pu établir dans la zone d’activité de Bois le Roi une activité de fonderie pure. Il y fond le bronze avec son équipe. À terme l’idée est d’y transférer intégralement l’activité.
L’essentiel de la clientèle  de Candide Bronze d’Art se compose de sculpteurs, d’antiquaires ou de collectivités qui sollicitent l’entreprise pour des restaurations de monuments ou d’objets d’art. L’entreprise œuvre aussi pour des designers et des décorateurs d’intérieur pour du mobilier.
L’équipe est jeune et témoigne de l’attirance de la jeune génération pour les métiers d’art avec le plaisir « d’être dans la matière, d’apprendre un savoir-faire ancré depuis des millénaires » et dont on sent l’envie de perpétuer les gestes.
Depuis 2009 Candide Bronze d’Art est labellisé « Entreprise du Patrimoine Vivant » qui distingue ainsi les entreprises françaises aux savoir-faire artisanaux et industriels d’excellence et s’est vu décerner de nombreux prix.
Les ateliers de moulage, de finitions et de restauration sont à Vitry et la fonte pure à Bois-le-Roi.

Découvrez la capsule vidéo de Candide Bronze d’art ICI
www.bronzes-candide.com