expression libre

Expression groupe Villes Villages Forêts

Tribune de janvier 2025

Notre groupe vous souhaite une bonne et heureuse année 2025 ! Elle démarre par une enquête publique sur le PLUi (Plan Local d’Urbanisme intercommunal) qui doit tous nous mobiliser. Déjà à Bois-le-Roi, des centaines de citoyens sont venus manifester pour l’environnement, le cadre de vie et le refus d’expropriations dont l’unique but est de construire toujours plus de logements.

Favoriser les promoteurs immobiliers au détriment des habitants de tout le Pays de Fontainebleau est la caractéristique principale de ce PLUi. La densification prévue est un non-sens au vu du nombre massif de logements vacants et de notre situation en matière d’environnement, de services publics et de transport (ligne R saturée…).

La prise de conscience de la menace sur notre qualité de vie doit s’exprimer impérativement lors de l’enquête publique qui se tiendra en février 2025. Ne laissez pas les amis des promoteurs décider à votre place, dites non à la densification imposée par ce PLUi !

Tribune de septembre 2024

Non à un Plan Local d’Urbanisme intercommunal de bétonnisation sans concertation !
Le 27 juin dernier, l’agglomération a voté en faveur d’un nouveau règlement pour les constructions et les rénovations. Malheureusement pour la nature et les citoyens, celui-ci ouvre la porte à une densification déraisonnable qui dévalorisera notre patrimoine et recouvrira d’un linceul de béton nos terres agricoles fertiles.
La dissimulation de documents accablants – comme la mobilisation des jardins privés de Bois-le-Roi afin de construire des immeubles – entache ce PLUi. La densification voulue augmentera les bénéfices des promoteurs immobiliers par des subventions, des garanties d’emprunt et la fourniture de nos terrains. Cette atteinte au droit de propriété ne peut se justifier par une utilité publique alors que seuls les grands groupes immobiliers en profiteront. Les citoyens par contre seront privés de la possibilité de voyager assis sur la ligne R aux heures de pointe et de conserver des ilots de fraicheur en temps de canicule.

Tribune de mars 2024

Nos paysans et nos enfants doivent-ils être sacrifiés pour un bénéfice à court terme ?

Il a malheureusement été inscrit dans les décisions stratégiques des élus du pays de Fontainebleau le sacrifice de terres agricoles pour les bétonner et la destruction de 85 ha d’espaces naturels, agricoles et forestiers.

7,7 % des surfaces agricoles françaises ont disparu en 40 ans : la France a perdu ainsi son indépendance alimentaire. Or la Brie qui nous accueille fait partie des terres les plus fertiles d’Europe et a toujours été le grenier à blé de notre région. Sacrifier ces terres au profit des plus-values immobilières, tout en battant le record de logements vacants, est un non-sens écologique, économique et démographique.

La raréfaction des terres disponibles en augmentera le prix et les jeunes agriculteurs auront plus de mal à s’installer. Cela au moment même où l’on parle de manger local !

Aurions-nous perdu le bon sens paysan qui est d’avoir les pieds sur terre et la tête sur les épaules ?

Tribune de janvier 2024

Un premier bilan carbone au pays de Fontainebleau, bravo !
Economies d’énergie, développement des mobilités douces et bien d’autres dispositifs prometteurs. Cependant, un élément manque :
l’impact carbone de la construction. Avec un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal (PLU) prévoyant de réduire les espaces verts en centre-ville, d’urbaniser des parcelles agricoles et de densifier avec le Programme Local de l’Habitat (PLH) prévu, le futur bilan carbone sera affecté. Bien résister aux futures canicules, c’est préserver nos arbres en ville.
Pourquoi continuer à intensifier l’urbanisation avec une ligne R déjà saturée et un nombre croissant de logements vacants ?
Sommes-nous bien conscients que la construction est responsable de 23 % des émissions de gaz à effet de serre ?
Comment expliquer que des projets sont prévus avec par exemple une chaudière à gaz et une isolation thermique insuffisante ?
Toutes ces questions sont à prendre en compte pour continuer à améliorer notre bilan carbone.

Tribune de septembre 2023

L’intelligence de la solidarité : une priorité.
Notre agglomération votera bientôt le programme local de l’habitat qui quantifie et localise les constructions et a donné lieu à une carte dessinée par chaque maire pour sa commune.
Dans la foulée, la CAPF devra écrire une convention intercommunale d’attribution des logements à loyer social. Nous soutenons donner la priorité aux travailleurs locaux les plus modestes avec un objectif de mixité sociale assumé.
Le concept de barre HLM est clairement une erreur sur notre territoire. Intensifier les programmes de construction est un mauvais choix. Tout le monde le sait, tout le monde le voit et pourtant cela continue. Subventionner les promoteurs et garantir les dettes des bailleurs est dangereux pour les contribuables (notre agglomération a déjà garanti 88 millions d’euros).
Construire de grands immeubles est une émission inutile de carbone en comparaison de la mobilisation et de la rénovation des logements vacants qui coûterait beaucoup moins cher et ferait travailler nos artisans locaux.

Tribune de mars 2023

Les cantines scolaires font partie des responsabilités les plus importantes des collectivités locales car c’est de la santé de nos enfants qu’il s’agit.

Notre groupe salue et soutient le projet d’une cuisine centrale pour plusieurs communes de notre CAPF. Cela permettra d’obtenir des économies d’échelle mais également d’avoir plus de contrôle sur nos politiques environnementales et sociales. Nous pourrons ainsi favoriser les producteurs locaux, un changement de pratique rendu indispensable par la transition écologique qui s’avère plus urgente que jamais avec le renchérissement des coûts de l’énergie et du transport.

Il nous reste encore beaucoup de pain sur la planche avant de voir ce projet se réaliser. Mais c’est à ce stade que nous devons intégrer dans nos réflexions les récents progrès en la matière : aujourd’hui, les cantines les plus avancées appliquent un nouveau schéma adapté aux réalités écologiques du futur. Plus de produits biologiques, moins de produits carnés (ce qui permet de dégager les économies permettant l’augmentation de la part issue de l’agriculture biologique), plus de respect pour les choix alimentaires des familles.

Nous devons tous nous saisir à bras-le-corps de ces questions et créer la cuisine centrale qui sera en accord avec ce qu’en attendent les citoyens du XXIe siècle.

Tribune de décembre 2022

Patrick GAUTHIER, élu de Bois-le-Roi, vient au groupe Villes Villages Forêts avec ses compétences et son dévouement au bien commun et, en notre nom, il apporte sa contribution aux débats sur le sens de l’action de la CAPF :

La Communauté d’Agglomération du Pays de Fontainebleau doit s’engager, comme tout le monde, dans la transition écologique sous les angles qui relèvent de sa compétence : la transition environnementale, énergétique et économique. Ces trois thématiques sont indissociables. La transition stimulera la création d’emplois, ces emplois durables qui permettront de répondre aux nécessités écologiques.

La protection de l’environnement et donc de notre cadre de vie est le fondement de notre bien-être. C’est la base du développement soutenable que la CAPF doit avoir pour ambition de favoriser dans notre magnifique territoire. C’est dans cette optique que je rejoins le groupe Villes Villages Forêts.

Apporter notre contribution à la construction d’un Plan Local d’Urbanisme Intercommunal et à un développement économique bioclimatique est notre objectif. Lutter contre le changement climatique est nécessaire pour de nombreuses raisons mais particulièrement pour nous préserver d’un effondrement économique. C’est le défi auquel nous, responsables politiques au service des citoyens, devons faire face avec courage et audace.

Tribune d’août 2022

Records de chaleur dans tout le pays, nombreux incendies, le changement climatique voit déjà ses effets s’appliquer à la France.

Les communes membres de la communauté d’agglomération du pays de Fontainebleau et la CAPF elle-même doivent agir fortement aujourd’hui et pendant les décennies à venir afin non seulement de réduire la quantité de gaz à effet de serre produit, mais aussi d’adapter en profondeur notre territoire aux bouleversements en cours. Chaque décision d’urbanisme, chaque arbitrage environnemental, chaque choix économique doit être fait à la lumière de l’urgence climatique.

Trop souvent encore, les vieilles habitudes nous poussent à gérer nos communes « comme on l’a toujours fait ». A situation exceptionnelle, attitude nouvelle : chaque décideur doit avoir en tête la question environnementale en permanence et tous les conseils municipaux doivent débattre du sujet autant que possible afin que nos politiques publiques soient enfin à la hauteur des enjeux. Tous les exécutifs doivent faire appel aux experts de la question climatique car la science ne s’improvise pas et les préjugés ne doivent pas s’interposer sur le chemin des actions nécessaires. Heureusement, notre département est riche d’associations spécialisées prêtes à apporter leurs compétences.

Tous ensemble, mobilisons-nous avec force afin de préserver l’avenir de nos enfants et notre admirable patrimoine naturel.

Tribune de mars 2022

Les collectivités locales de France participent généreusement à l’effort national pour soulager la population ukrainienne martyrisée. La Communauté d’agglomération du Pays de Fontainebleau doit y prendre toute sa part et accompagner les mairies dans leurs actions.

Nous tenons à saluer les communes qui ont d’ores et déjà accompli beaucoup. Nous devons poursuivre dans cette voie et ouvrir nos portes aux réfugiés de toutes origines jetés sur les routes de l’Europe par la guerre ou les persécutions, même si aujourd’hui nos pensées et nos actes se concentrent sur l’aide aux Ukrainiens dans leur soudaine détresse.

Pendant que la Terre tourne, notre chère CAPF ne tourne plus rond avec une aggravation des divisions internes. Nous souhaitons que l’esprit de solidarité entre tous les habitants de notre territoire prévale sur tous les calculs politiques. Villes et villages doivent travailler ensemble et fournir à la CAPF les moyens de sa nécessaire action : sur le long terme, ce ne sera pas une dépense supplémentaire mais une source d’économies d’échelle.